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jeudi 11 août 2011

Histoire de passion.

La passion n'est pas, philosophiquement, considérée comme un sentiment bon pour l'homme. Il nous pousse à nous impliquer excessivement pour quelque chose, parfois même jusqu'à nous détruire. Cependant, il faut savoir relativiser et relever la tête afin de constater qu'on est pas le seul à souffrir.

Une amie se trouve actuellement (enfin depuis un peu plus de deux mois) déprimé. La raison ? Elle et son copain ont rompu, mais elle l'aimait vraiment. Depuis leur rupture, cette amie n'a plus le gout de la vie, elle se dit en mal de vivre assez fréquemment, jamais elle ne retrouvera le bonheur, jamais elle n'aura plus le gout à rien. Je l'ai même vu passer par une phase de dépression chronique, tandis que lui sortait de nouveau avec une autre fille.
STOP je veux bien croire que le sentiment d'amour peut se montrer dur, mais là, il faut arrêter le massacre. Avez vous déjà ressenti ce vide ? Cette impression que plus rien ne vaut le coup de se lever le matin ? de sourire ? de vivre ? Moi oui. Je béni toutes les divinités qui puissent exister, cela n'a duré qu'une semaine.
Je ne prétends pas que ma peine soit plus grande que la sienne, à quel point ce serait stupide alors, simplement le mal n'est pas comparable. Je m'explique. Le 11 Mars 2011, cela peut paraître stupide, mais je n'ai pas simplement perdu le japon, mes un an d'aventures, mon rêve... J'ai perdu la confiance que j'avais en moi, en l'avenir. Préparer une chose avec autant de convictions, de force et d'envie et voir en moins d'une heure le tout partir en fumée : Je crois qu'on ne peut le comprendre sans le vivre. Comment de nouveau croire en la vie ?
A ce moment-là, c'était la première fois que je tombais aussi bas. POURTANT, j'ai relevé la tête, parce que la vie ne s'arrête pas là, parce que je ne compte plus le nombre de personnes qui m'ont apporté leur soutient, parce que mon dicton restait le même : Plus grandes seront les barrières que vous me mettrez, plus d'élan je prendrai. Et plus que tout, pour tous ces japonais qui ont REELLEMENT tout perdu dans cette tragédie.

Je ne veux pas ressasser mon histoire, juste faire comprendre une chose à qui veut l'entendre : Regarder autours de soi. Ne plus se centrer sur soi-même. Ce soir, dans une plainte passagère, j'ai lu "Je me suis battue pour être heureuse et quand j'ai touché au but on m'a pris ce pour quoi je vivais" Non, ça c'est ce que j'ai fait. Lire ça, ça fait mal. Ca remue les tripes. J'aurais préféré pleurer un copain, plutôt qu'un rêve.

Je conclurais cet article sur le fait que l'echec que j'ai vécu reste présent et encore douloureux, mais n'est en aucun cas insurmontable. Je marche dans la direction de mon but, et même si la route est encore longue, je ne m'arrêterais pas en si bon chemin !

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