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lundi 18 février 2013

Coup de gueule.

Arrive un moment, il faut que j’exulte. C'est simple, j'en peux clairement plus. De quoi ? Des gens qui m'entourent, ni plus, ni moins. Beaucoup me dégoûtent dans leur manière d'agir, leur hypocrisie ou peut-être tout simplement parce que je suis tordue comme fille.
Je n'aime pas parler de moi, mais je peux dire, sincèrement, que je suis le genre de personne qui ne sait pas dire non, qui aime rendre service au gens en se disant que ce n'est qu'un échange de bons procédés : bref le genre de personne qui généralement se fait marcher dessus et l'accepte de peur de devoir changer.

Personnellement, je pense que cette gentillesse est un défaut. 

Actuellement, je ne suis sollicitée que lorsqu'il y besoin. C'est peut être une impression mais la trahison n'en est pas une. Peut être pas une grosse trahison, mais tout de même une confiance accordée non respectée. Ajoutez à cela, certains agissements de mes parents qui me font comprendre qu'ils ont leur vie, leurs problèmes et vous obtenez une envie pressante de partir très loin.

Je n'aime pas trop la période actuelle par laquelle je passe, j'ai l'impression de me plaindre sans cesse. La jalousie est également un défaut que je cultive malgré moi. Je me dégoûte un peu, mais peut-on vraiment lutter contre ce genre de pulsions ?
Il faut également comprendre que je ne suis pas jalouse de tout et n'importe quoi. Pour donner un exemple, pourquoi des gens qui ont un intérêt que depuis très récemment pour le Japon auraient-ils le droit, sous prétexte qu'ils en ont les moyens, de partir là ou j'ai toujours voulu aller ? Pourquoi réussissent-ils là ou moi j'échoue inlassablement ?
Ça finit par me bouffer jusqu'à en devenir finalement une source de motivation. "Je ne peux pas échouer contre elle, elle ne sait rien du Japon, elle est là par hasard, je ne peux pas perdre contre ça." Je me félicite implicitement : serait-ce le commencement d'un mode de pensée japonais qui germe en moi ? Cette fameuse course à la réussite sous forme de concurrence cachée derrière un sourire ? Bien que cela me dégoûte d'en être arrivé là, je n'ai pas - ou plus - envie de lutter. On ne m'épargnera pas, moi. Et tandis que je congratulerais mon ou ma camarade, ce dernier me regardera de haut, me marchera dessus tout en me disant avec un sourire hypocrite "Toi aussi, tu peux y arriver."

J'ai compris le petit manège de cette société qui donne la nausée. J'ai longtemps refusé d'y prendre place, bernée par des idées naïves d'altruisme et de bonté innée. Aujourd'hui, je tombe de haut mais comme on dit "mieux vaut tard que jamais." J'ai envie de savoir dire non, j'ai envie de faire ce que moi je veux, en fonction de moi et pour moi : être égoïste. Il est clair que ça ne se fera pas en un claquement de doigt, tout comme Paris ne s'est pas fait en un jour, mais pour mon bien, j'y arriverais.

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