J-43 ~ Des petites nouvelles.

Voilà un petit essaie de mon nouveau bijou : Le Nikon 1 J2, en rose s'il vous plait. Alors que je guettais vaillamment les réductions au compte goutte d'Amazon.fr sur le tant voulu Nikon 1 J1, je suis tombée (enfin mon copain m'y encore guidé) sur cette occasion en or. Jour de solde à la FNAC, dernier modèle et modèle d'exposition, Objectif 10-30mm, de couleur rose, ni une ni deux, je prends !

Du coup 205€ avec 50€ de remboursé par Nikon, je suis largement gagnante et tellement heureuse. Je n'ai pas la bonne carte SD, il me faut une SDHC, soit du HD, et puis 16G, parce que 8 au Japon, ça va être juste. Mais voilà qui est fait ! Maintenant je doit le maîtriser entièrement avant le grand départ, ce qui n'est as une mince affaire, croyez-moi. 

D'autre part, j'ai (enfin) renvoyé mon Netbook en garantie dans l'espoir d'en recevoir un neuf. Si ça passe je serais tranquille au Japon et libre de faire de petits vidéo-montages ou quelques retouches photos. Si non, je ne sais pas comment je vais me débrouiller. Contentons-nous de prier ! 

                  

En ce qui concerne le boulot, c'est un peu la galère. Je m'étais parfaitement adapté à mon lieu de travail, les taches qui m’incombaient, j'avais un emploie du temps pour ne pas dire de rêve en 9h30-14h30... Puis mon patron a gentiment décidé de me changer de boutique. Maintenant je travail à Caluire, dans la périphérie de Lyon, avec presque une heure de trajet en transports en communs, 39€ à sortir pour le mois et une boutique à gérer seule matin ou soir... Autant dire que le réveil à 4h30 a plutôt tendance à me déprimer à la vue des 41 jours de travail qu'il me reste.
Chaque fois que je pars au boulot, j'ai cette espèce de rage au ventre qui me dit que je vais d'autant plus savourer Août. Surtout que j'ai décidé d'attendre le dernier moment pour rompre le contrat, dans l'espoir de récupérer quelques 200€ de plus et si possible des indemnité de départ. 

Au plus ce sera dur en France, au plus ce sera bon au Japon ! 

J'ai décidé de mettre ce blog de coté une fois partie, dans le but d'en créer un nouveau qui se concentrera uniquement sur le Japon. Pourquoi me direz-vous. Et bien, après avoir fait passé se blog si discret à mon copain en le lui présentant comme celui qui relaterait mon séjour, il a mis le doigt sur un point que j'avais légèrement oublié : ce blog est, petit à petit, devenu mon défouloir personnel et comporte donc beaucoup trop d'états d'âmes. Même si je pensais m'être concentré sur l'unique sujet de mon projet de voyage, au fur et à mesure, j'y ai inséré des bribes de ma vie personnelle. Ce qui ne le rend pas adapté à quiconque souhaiterais juste lire mes aventures en terres nipponnes. 

Cependant, ce blog est devenu très important pour moi et j'ai quand même surveillé les infos que j'y relatais. Je vais donc le garder comme base de mon projet et simplement en créer un nouveau pour y détailler mon voyage. 

                  

Pour finir, heureusement j'ai le droit à la visite de ma famille pendant mes weekend. Mes parents sont justes adorables. Entre les petits resto (Japonais !), les courses de survie et l'ambiance vacances-promenades au soleil, ça m'aide énormément à tenir le coup par rapport au boulot. Mon copain y est aussi pour beaucoup faut dire. En résumé, je suis quand même bien lotie avec mes proches qui me supportent et la dureté du travail me fait savourer chaque moment passé en mode vacance, donc ce n'est pas plus mal. 

J-66 ~ La machine est en route.

Fin d'après-midi, dans mon petit appartement Lyonnais... 

Grande nouvelle ! J'ai un travail ! Un CDI, un vrai, en 35h (normalement) avec le SMIC à la clé. C'est un poste de vendeuse en boulangerie, qui fait également sandwicherie et salon de thé. C'est dur. J'ai commencé Jeudi 30 Mai, maintenant je dois tenir un, voir deux mois si possible. Je patauge un peu, je n'ai pas forcément envie de me lever le matin et je n'aime pas vraiment ce que je fais. En résumé, ces deux mois vont être très, très durs et long... Mais c'est pour le Japon ! Je n'ai pas le droit de baisser les bras maintenant.

Après un mois de travail, j'aurais assez pour "survivre" là-bas (plus ou moins). Un mois et demi, j'ai de quoi m'amuser, un peu. Et deux mois complet, c'est la belle vie. Donc à moi de voir maintenant ! Mon papa me soutient entièrement. C'est peut-être (même surement) celui qui s'inquiétait le plus de savoir si j'allais rapidement trouvé un job ou non. A l'inverse de ma belle-mère qui, apparemment, à tendance à dénigrer les efforts de mon père au sujet de mon projet de voyage... Décevant. Quand à ma maman, elle n'est pas au courant, pour cause de problèmes familiaux et financiers, mais je pense aborder le sujet vraiment très prochainement, ça m'a l'air d'être le bon moment.


Il est également temps de préciser : je ne pars pas seule. Je pars avec celui qui partage le même désir extrême de partir au Japon que moi, soit mon copain, Tkaniki. C'est assez compliqué à expliquer, mais c'est un peu indirectement grâce à lui que ce voyage s'est établi. Nous prenons le même avion à l'aller comme au retour avec Qatar Airways, chaque vol contient une escale plus ou moins longue à Doha (7h30 à l'aller et 5h au retour). Ça promet d'être long, surtout les 23h30 de vol en direction de Narita, mais à deux ce sera mieux et obligatoirement moins ennuyeux.

Pour ce qui est du logement, nous savons officiellement (ou presque) ou nous allons dormir pendant un mois. Nous avons quasiment terminé notre réservation auprès de l'agence TokyoStay. Nous avons choisi de résider dans une "Guest House", mais je qualifierais plus cela d'appartement partagé, de colocation. Puisque les appartements ont en général 2 à 4 chambres, pouvant héberger seulement 2 personnes maximum. Ce qui revient à une colocation de 8 personnes tout au plus, à la différence de SakuraHouse où les Guest Houses seraient plus comparables à de grands dortoirs...
Nous en avons donc choisi 3 par ordre de préférence et avons prié que l'une d'entre elles soient libres au moment où nous pourrions réserver. Finalement, voilà qui est chose faite ! Nous n'avons pas eu notre coup de cœur, mais la deuxième de notre Top3 :  La résidence Mejiro.

       

Techniquement, c'est une chambre de style Japonais, soit avec des tatamis au sol. Et de ce que j'ai entendu, dans ce genre de Guest House, la deuxième personne qui partage la chambre, dort sur un Futon. Ça me va complètement, mais je ne suis pas contre les tatamis pour le bonheur de mon dos de grande Gaijin. 

Bien que le loyer puisse se montrer exorbitant pour une seule personne, et surtout pour un mois (82 000 yens + une caution de 20 000 yens soit avec les taux actuels 780€), pour deux c'est une toute autre histoire. Ensemble, le loyer revient à 82 000 yens + 5 000 yens pour la deuxième personne soit 665€ pour deux, donc ~330€ le mois. Très raisonnable pour voir l'environnement. Quand à la caution, 75€ (10 000 yens) chacun pour un mois, elle va nous servir de confirmation de réservation et nous la récupérerons à la fin du séjour. Mais voilà le petit bémol de l'histoire, mon copain n'ayant pas encore trouvé de travail et moi n'ayant pas encore mon salaire, dur dur de sortir 150€ d'un coup. Mon père a encore une fois gentiment accepté de m'aider, donc au pire des cas, ce sera un petit bout de mois à découvert le temps de compléter cette caution. 

Comme le nom de la résidence l'indique, nous serons à 3 min de la station Mejiro, sur la Yamanote Line. Du coup, nous ne sommes vraiment pas loin à pied d'Ikebukuro, Shinjuku et aller jusqu'à Harajuku et Shibuya est largement faisable. Grosses économie de transport en perspective, surtout que le metro Japonais est réputé pour être assez chère. 

Le 10 Août à 19h aura lieu le grand feu d'artifice lancé sur la Baie de Tokyo. Malheureusement nous arrivons à 17h à Narita et le temps risque de manqué. D'autant que pour nos premiers pas en terres Japonaises, ni lui ni moi n'avons envie de nous presser. Mais peut-être est-ce signe de bonne augure pour ce voyage ? 

En résumé, il ne manque concrètement plus que deux choses pour que tout soit parfait à mon niveau : 

- Que Tka trouve un travail rapidement, 

- Avoir ma deuxième année, sans rattrapages. 

Les résultats ne devraient plus tarder... Mais je sais pas si je suis anxieuse ou impatiente à l'idée de les avoir.
Encore quelques durs efforts et je vais enfin pouvoir réaliser mon rêve. 

Encore une très bonne chaine Youtube, principalement des TimeLapse, un régale ! 

Pensez au 1080p si vous pouvez~ 

[Petites parenthèses. J'avais parlé dans mon précédent poste de me procurer enfin un appareil digne de ce nom pour le Japon. Il y a encore quelques jours, le Nikon 1 J1, un bijou de technologie en matière de photo (dans les yeux d'une bleu de la photo) était à 200€ avec 50€ de remise à l'achat sur Amazon. En gros, 150€ au lieu de plus de 400, une grosse occasion. Mais la réflexion et ma sagesse en matière d'argent m'a fait loupé cette belle affaire. Le prix étant bien trop remonté, me voilà reparti dans mes recherches. ]

Jour - 81. Réflexions.

Si je repasse par ce blog, c'est qu'il y a du nouveau. Dans ma tête, bien sur.

Le printemps dans mon bout de France.

Je vais déjà commencé par être plus claire, c'est sur maintenant, je pars au Japon cet été. Tout ne s'est absolument pas passé comme prévu, ou comme je le prévoyais. Ce qui me rend triste, mais en même temps comment ne pourrais-je me réjouir d'une telle nouvelle ? Ayant beaucoup de problèmes financiers et familiales, j'ai mis un certain temps à communiquer cette nouvelle à ma famille. Beaucoup de mes proches ne sont pas encore au courant - ce qui explique ma retenue dans le précédent billet.

C'est frustrant. 

Je me sens comme si ce vol aller-retour je ne le méritais pas. Je n'aurais pas dû l'avoir, enfin pas de cette façon. Il n'est ni question d'argent, ni question de manière mais d'éthique, pour moi en tout cas.
Donc voilà, ce rêve si précieux, ce but que j'ai effleuré, cette envie que je couve depuis presque 7 ans, accompagné d'un joli sentiment de culpabilité, presque de traîtrise. Bravo.

Je ne me sens malheureusement pas prête à mettre en mot toute l'histoire et la raison de ces ressentiments. Mais je n'y manquerais pas quand le moment viendra. Pour le moment, il est trop tôt et je ne veux pas que ce blog contribue à quoique ce soit.

Au delà de mon déséquilibre mental, je me rapproche tout de même de mon but. Et après tant d'années d'attente, je n'y renoncerais pour rien au monde. Cependant, tout ces ressentiments ont contribué à mon envie grandissante de monter quelque chose de réel, de concret. C'est également en grande (voir énorme) partie grâce à mon double qui m'est si chère : Kitty. Je l'ai déjà mentionné dans de précédents billets, c'est une personne que j'admire et qui par dessus tout m'inspire énormément. Elle voit grand. Après un mois au Japon, elle est repassée par la France, notamment par Lyon, afin de récupérer son Visa Vacances-travail qui débutera en Juin prochain. Je l'ai donc hébergé 2 nuits ou nous avons, comme à notre habitude, refait le monde.

Elle m'a rappelé quelque chose d'essentiel que j'avais oublié : tout est possible.

Encore plus au Japon.

Voilà mon point de départ. Reste à déterminer quel chemin parmi tout ceux que j'ai envisagé je souhaite emprunter. Je dois y réfléchir sérieusement ici et maintenant, car une fois sur place je ne veux plus réfléchir mais agir. Je sais qu'il ne s'agit que d'un mois, mais dans ce dernier je veux réellement laisser une trace de moi, aussi infime soit-elle, dans le cœur et l'esprit de quelques japonais que ce soit.
Alors surement un voir plusieurs blogs ? En anglais ? En français pour une écriture que j'aimerais plus recherchée ? Ou alors un blog plutôt photos ? Mais il serait très amateur, vu mon manque de maîtrise ainsi que de matériel... Des vidéos ? Vlogs ? Je ne m'apprécie pas vraiment ni vocalement, ni physiquement, mais pourquoi ne pas essayer.

La ligne conductrice de mon projet est clairement la transmission d'un bout de Japon en France. A moi de chercher plus loin comment parvenir à mes fins de manière originale et personnelle !

Le champs de bataille des révisions de kanji.

J'ai finis mes partiels il y a peu. Je ne le sens pas vraiment bien, et je m'en veux (décidément !) mais j'attends de voir le résultat final. Quoiqu'il arrive, ayant validé mon premier semestre, je peux passer en troisième année en AJAC. Mais avant de penser à cet extrême, j'aurais le droit au rattrapages dans lesquels je ne manquerais pas - cette fois - de me plonger corps et âme. Je suis plutôt fière de mon orale que j'ai, d'après mon professeur, bien réussi. Ça ne veut rien dire, mais je pense échapper à une note honteuse ce semestre !

Je me renseigne également pour la suite après ma licence avec deux programmes mis en place par l'Ambassade du Japon en France. Le premier JET, pour partir un an après ma troisième année dans le but d'aider des associations Japonaises qui promeuvent et agissent en faveur des liens interculturels Franco-Japonais (plus ou moins). Et l'autre, la bourse d'étude Monbukagakusho, une bourse de recherche qui me permettrait de partir après ma première année de Master. Et si rien de tout cela n'aboutie j'envisagerais un an en Vacances-travail.

Enfin, projet futile mais tout de même important pour moi, l'année prochaine, je veux investir dans un réel appareil photo, genre reflex très chère. Je n'y connais pour l'instant rien mais j'ai le temps de me renseigner avant d'avoir l'argent~ !

Pour finir ce long article (j'en avais besoin !), je vous link une personne qui m'inspire également beaucoup de part ses videos, son histoire et ses projets. Elle s'appelle Kaira, et en allant sur sa chaine Youtube, vous n'aurez aucun mal à la retrouver sur tous les sites communautaires. (Merci à Kitty pour la découverte !)

Jour - 106.

Je ne réalise pas. C'est impossible. 

Comment après tant d'années d'espoir, d'envie, d'étoiles dans les yeux, de tentatives et d’échecs est-il possible de comprendre que mon seul et unique but, que dis-je, rêve depuis toujours va enfin se réaliser ? C'est agréablement difficile. Mais je ne veux pas réaliser. Pas encore. Une fois m'a suffit, d'autant plus que les circonstances actuelles me permettent de garder les pieds sur terre. 

Tout ce que j'écris peut sembler énigmatique à quiconque me lit, mais je sais que je n'ai pas grand public ici et quand bien même j'en aurais un, il pourra tantôt comprendre le fin mot de l'histoire. (Même si je ne pense pas que ce soit si abstrait à décrypter.)

Tout, autours de mon but, devient compliqué. Rien ne se présente simplement sans le moindre encombre. Mais si c'est ce que je dois endurer pour y arriver, cela ne me dérange pas. Il y a déjà quelques année de cela j'écrivais "Plus hautes seront les barrières que vous me mettrez, plus d'élan je prendrais." Et je n'ai pas changé. Je sais ce que je veux. 

J’espère pouvoir mettre à jour ce blog plus clairement la prochaine fois que j'y écrirais. Peut-être après les partiels ? Ou au début des grandes vacances ? Quoiqu'il en soit, je pense continuer d'y laisser mes pas, petit à petit, jusqu'à destination. 

Bonnes nouvelles.

A défaut d'avoir l'air de tout le temps me plaindre en ce moment, voilà un article qui va changer la donne ! En effet que de bonnes nouvelles hier (pourvue que cela continue !). Je me devais donc d'en parler ici, puisque ce blog est un petit peu devenu mon carnet de bord sur ce grand bateau qu'est la vie.

Premièrement, j'ai validé mon semestre ! Oui, oui, ce même semestre que je disais décisif pour ma deuxième année. Je pense qu'avec mes notes de TD je n'aurais jamais pu l'avoir, elles sont quasi toutes en dessous de la moyenne. Mais voilà, j'ai fait de mon mieux pour les partiels en essayant de rattraper mon retard . Je n'y croyais qu'à moitié, n'étant allé à aucun CM. Mais c'est passé ! Et même bien si j'ose dire :

Notes de partiels : Linguistique, culture visuelle, histoire, litté, langue et société et grammaire. 

Alors oui, certaines notes piquent les yeux, je l'admets. Celles en dessous de la moyenne ciblent clairement mes points faibles actuels : Les Kanji et l'oral. Mais au final, je suis plutôt satisfaite. Et cela m'encourage énormément pour ce second semestre. En plus, pas de rattrapage pour la fin d'année, même si j'aurais aimé rattraper ce 6 en oral qui me fait vraiment honte... Quoiqu'il en soit, je me sens motivée à bloc, je révise énormément, je m'essaie à la lecture en japonais, et je vais même à certains CM ! Et croyez-moi, cela va continuer dans ce sens, j'y compte bien.

La deuxième bonne nouvelle concerne mes dettes et mes finances. Tout d'abord, mon père s'est vu contraint de rembourser mon découvert. Et oui, à presque 20 ans, mon père reste encore mon tuteur de compte et donc s'est trouvé dans l'obligation de m'aider. Il n'avait probablement ni l'envie, ni les moyens concrets de mettre cet argent sur mon compte. Mais je me suis excusée (que faire d'autre ?) et il sait très bien que je ne me suis pas mise dans cette situation de mon propre chef. Je ne toucherais donc plus à mon compte à moins d'enfin trouver un travail.
Ensuite, je suis allée à mon rendez-vous avec une assistante sociale du CROUS. Elle a écouté mon long et non moins compliqué récit sur mes mésaventures financières et familiales m'empêchant de toucher une bourse, et me m'étant plus régulièrement que occasionnellement dans des situations financières délicates. Il s'est avéré que je vais peut-être, en passant par une paperasse interminable, toucher une aide sur le moment et peut-être même une bourse en continu. Je n'ai plus qu'à faire tous les papiers demandés et attendre sagement le prochain épisode, le 6 mars.

Œuvres de 酸猫子

Voilà les grosses nouvelles. C'est déjà bien, d'ailleurs. Je ne suis que plus motivée pour partir cet été. Je ne peux pas m'empêcher de faire des "plans sur la comète" comme dirait ma mère. Combien va me coûter le billet ? Et quelle auberge choisir ? Japan Rail pass ou pas ? Ce genre de plans, quoi. Même si ça ne sert pas à grand chose tant que je n'ai pas de boulot, j'aime bien continuer d'imaginer mon atterrissage, ma première ballade de nuit, etc... C'est ce qui me motive, encore et toujours.
Mon grand trip en ce moment, ce sont des vidéos filmées sur place, dans des ruelles, des temples et autres décors introuvables ailleurs qu'au Japon. J'ai trouvé plusieurs Chaines sur Youtube que je ne me lasse pas de faire tourner en boucle, je vous laisse découvrir par vous même.

Jindaiji ｜ Tokyo 2012 【深大寺 / 東京】

Shibu Onsen / Nagano 【渋温泉と歴史の宿金具屋】

Tokyo yokocho 【東京の横丁】

Je vous ai mis mes trois favorites, un peu (même beaucoup) le genre d'endroit qui m’intéresse vraiment au Japon, mais n'hésitez pas à découvrir ses autres vidéos sur sa chaine. Et si vous pouvez, regardez en 1080p, c'est juste un régale !

Pour l'oeuvre du Neko Ocha c'est ici.

Coup de gueule.

Arrive un moment, il faut que j’exulte. C'est simple, j'en peux clairement plus. De quoi ? Des gens qui m'entourent, ni plus, ni moins. Beaucoup me dégoûtent dans leur manière d'agir, leur hypocrisie ou peut-être tout simplement parce que je suis tordue comme fille.
Je n'aime pas parler de moi, mais je peux dire, sincèrement, que je suis le genre de personne qui ne sait pas dire non, qui aime rendre service au gens en se disant que ce n'est qu'un échange de bons procédés : bref le genre de personne qui généralement se fait marcher dessus et l'accepte de peur de devoir changer.

Personnellement, je pense que cette gentillesse est un défaut. 

Actuellement, je ne suis sollicitée que lorsqu'il y besoin. C'est peut être une impression mais la trahison n'en est pas une. Peut être pas une grosse trahison, mais tout de même une confiance accordée non respectée. Ajoutez à cela, certains agissements de mes parents qui me font comprendre qu'ils ont leur vie, leurs problèmes et vous obtenez une envie pressante de partir très loin.

Je n'aime pas trop la période actuelle par laquelle je passe, j'ai l'impression de me plaindre sans cesse. La jalousie est également un défaut que je cultive malgré moi. Je me dégoûte un peu, mais peut-on vraiment lutter contre ce genre de pulsions ?
Il faut également comprendre que je ne suis pas jalouse de tout et n'importe quoi. Pour donner un exemple, pourquoi des gens qui ont un intérêt que depuis très récemment pour le Japon auraient-ils le droit, sous prétexte qu'ils en ont les moyens, de partir là ou j'ai toujours voulu aller ? Pourquoi réussissent-ils là ou moi j'échoue inlassablement ?
Ça finit par me bouffer jusqu'à en devenir finalement une source de motivation. "Je ne peux pas échouer contre elle, elle ne sait rien du Japon, elle est là par hasard, je ne peux pas perdre contre ça." Je me félicite implicitement : serait-ce le commencement d'un mode de pensée japonais qui germe en moi ? Cette fameuse course à la réussite sous forme de concurrence cachée derrière un sourire ? Bien que cela me dégoûte d'en être arrivé là, je n'ai pas - ou plus - envie de lutter. On ne m'épargnera pas, moi. Et tandis que je congratulerais mon ou ma camarade, ce dernier me regardera de haut, me marchera dessus tout en me disant avec un sourire hypocrite "Toi aussi, tu peux y arriver."

J'ai compris le petit manège de cette société qui donne la nausée. J'ai longtemps refusé d'y prendre place, bernée par des idées naïves d'altruisme et de bonté innée. Aujourd'hui, je tombe de haut mais comme on dit "mieux vaut tard que jamais." J'ai envie de savoir dire non, j'ai envie de faire ce que moi je veux, en fonction de moi et pour moi : être égoïste. Il est clair que ça ne se fera pas en un claquement de doigt, tout comme Paris ne s'est pas fait en un jour, mais pour mon bien, j'y arriverais.